Le bureau du sous-préfet central, Koné Soumahila Kolo, et le siège de « l'Église des saint des derniers jours », à Bangolo, ont été pris pour cibles par des cambrioleurs. Du matériel de travail, notamment des ordinateurs et autres biens de valeur ont été emportés, par ces sinistres individus. Les faits criminels se sont produits dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juillet 2018.
En effet, concernant le bureau du sous-préfet, nos sources laissent entendre que, pour y accéder, les indélicats font sauter la grille de protection de la fenêtre centrale. Par cette ouverture qui s'offre à eux, les bandits se glissent dans le bâtiment.
Ils débouchent directement dans la salle de réunion, d'où ils repèrent le bureau de l'autorité administrative. Et certainement à l'aide d'un pied-de-biche, ils défoncent la porte du local. Les voilà maintenant à l'intérieur du bureau, occupé par le chef de l'administration sous-préfectorale.
Tout à leur aise, les voleurs fouillent de fond en comble ledit bureau. De toute évidence, ils sont à la recherche de biens ayant de la valeur à leurs yeux. Précisément, de l'argent d'abord. Mais du pognon, ils n'en dégoteront pas. Alors, ces individus de mauvais aloi se rabattent sur l’ordinateur du patron des lieux. C'est avec cet outil de travail, renfermant d'importantes données, que les bandits s'évaporent dans la nature.
Plus tard, un autre cambriolage est signalé dans la ville. Cette fois, c'est le siège de l'Église des saints des derniers jours qui est frappée. L'opération est-elle menée par les mêmes cambrioleurs, qui ont sévi à la sous-préfecture ? On ne le sait pas pour l'heure. Ce qui est sûr, dans les locaux de cet édifice religieux sis au quartier « Extension », les scélérats choisissent également de se tirer de là, avec un ordinateur. Sans compter quelques autres objets de valeur.
C'est seulement dans la matinée du mardi 31 juillet 2018, que les fidèles découvrent que leur église a été profanée. La gendarmerie informée déploie des éléments sur les deux sites cambriolés, et procèdent au constat d'usage. Des investigations sont en cours pour appréhender les auteurs des deux forfaitures. On saura alors s'il s'agit des mêmes gangsters, ou plutôt d'autres égarés, qui opèrent dans le même secteur d'activité qu'eux.
Rappelons qu’à Bangolo, les domiciles n'échappent pas à la boulimie des malfrats. Eux aussi figurent, en bonne place, sur la liste des victimes. Ainsi, des jours avant les deux forfaits évoqués précédemment, c'est la demeure de S. Jacques, un instituteur à la retraite, qui subit la loi des hors-la-loi. Des bandits qui ont quasiment tout emporté. Laissant derrière eux, un décor exprimant une totale désolation.
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